Une pellicule trouvée au hasard, des sous-titres en français, des images, un stylo feutre noir, un cutter et une machine à projeter dans une salle de cinéma. Je viens recouvrir et gratter des mots , séparer des groupes de mots ou les mots entre eux, accélérer tantôt et ralentir ensuite le mouvement, le scandant, l’intimant même. Au défilement des images, les mots, les uns à la suite des autres nous donnent une nouvelle lecture et un nouveau sens est donné à l’image. La fiction affleurera et se dissipera vite, d’après la mobilité de l’écrit. Autour des arrêts fragmentaires d’une phrase capital, je pense au poète Malarmé.
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5
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